mercredi 20 juillet 2016



                 Bienvenue à sous-gagnants anonymes


LE SITE EST ACTUELLEMENT EN RENOVATION. IL SERA SUR LE MODELE EXACT DU SITE AMERICAIN (underearnersanonymous.org).

Pour l'instant, vous trouverez les réunions physiques et téléphoniques, certains textes du programme, le guide des étapes (bientôt le guide sera téléchargeable) ainsi que la feuille de temps et les feuilles d'objectifs


  Les réunions physiques


Réunion du samedi après-midi

23 rue de la Sourdière 75001 PARIS - métro Opéra/Pyramides.


14H15-15H45


Réunion du mardi soir
Eglise Sainte-Elisabeth 75003 PARIS - métro Temple/République.
A droite en rentrant dans l'église, traverser le petit bureau en bois, monter l'escalier et vous serez accueillis
18H30-19H30

 Réunion du lundi à Nantes
5 rue Fénelon Nantes 44109 -Tramway station Place du cirque

12h30-13h45 le 1er et le 3éme lundi du mois.

  Les réunions téléphoniques 


  Réunion du lundi

  7H30-8H55 : Thème libre + Chaque action est une victoire.


 Réunion du mardi
 7H30-8H55 : Les actions du jour/semaine.


 Réunion du jeudi

 08H00-09H15: Thème : Sortir du sabotage
 12H30-13H15: Expériences, forces, et espoirs.


 Réunion du vendredi

 7H00-8H00 : Les actions du jour/semaine.


Pour assister aux réunions téléphoniques, il suffit de composer sur son clavier le 01-80-14-00-05 puis le code 480498*


  Les réunions ZOOM

 Réunion du jeudi

 19H45-21H00



Participer à la réunion Zoom
https://us02web.zoom.us/j/241824385?pwd=WEhBLzNjRU4wcnRnbGVhQmlmWGgwUT09

ID de réunion : 241 824 385
Mot de passe : 391576
Une seule touche sur l’appareil mobile
+33170372246,,241824385#,,#,391576# France
+33170379729,,241824385#,,#,391576# France

Composez un numéro en fonction de votre emplacement
        +33 1 7037 2246 France
        +33 1 7037 9729 France
        +33 1 7095 0103 France
        +33 1 7095 0350 France
        +33 7 5678 4048 France
        +32 1579 5132 Belgique
        +32 2 290 9360 Belgique
        +32 2 588 4188 Belgique
        +32 2 788 0172 Belgique
        +32 2 788 0173 Belgique
        +39 069 480 6488 Italie
        +39 020 066 7245 Italie
        +39 021 241 28 823 Italie
        +41 22 591 00 05 Suisse
        +41 22 591 01 56 Suisse
        +41 31 528 09 88 Suisse
        +41 43 210 70 42 Suisse
        +41 43 210 71 08 Suisse
        +1 438 809 7799 Canada
        +1 587 328 1099 Canada
        +1 647 374 4685 Canada
        +1 647 558 0588 Canada
        +1 778 907 2071 Canada
        +972 55 330 1762 Israël
        +972 3 978 6688 Israël
        +352 2786 4277 Luxembourg
        +352 2786 1188 Luxembourg
ID de réunion : 241 824 385
Mot de passe : 391576
Trouvez votre numéro local :
https://us02web.zoom.us/u/kkVFeVDlz



Voici la vidéo :





Bientôt, toute la littérature sera disponible sur le site gratuitement


Qu'est-ce que SGA ?


A propos de Sous-gagnants anonymes : une introduction.
(About UA)




Qu’est ce que Sous-gagnants anonymes?
Sous-gagnants anonymes est une fraternité d’hommes et de femmes qui partagent, les uns avec les autres, leur expérience, leur force et leur espoir, pour résoudre leur problème commun et s’entraider à se rétablir de la sous-gagnance. Les membres de SGA s’appuient sur le soutien et la puissance d’une fraternité fondée sur les douze Etapes, ainsi que sur des outils supplémentaires – à titre individuel tout autant qu’avec un partenaire ou un collectif de soutien – afin d’exprimer davantage leur potentiel et de construire des vies fondées dans la gratitude et la sérénité.
Qu’est ce que la sous-gagnance ?
La sous-gagnance c’est beaucoup de choses, dont toutes ne concernent pas l’argent. Quand on parle de sous-gagnance il s’agit aussi de sous-performance et du fait « d’être moins que », quel que soit le montant de nos revenus. Il s’agit de notre incapacité à pleinement reconnaître et exprimer nos capacités et nos compétences. La conséquence visible c’est l’incapacité de subvenir à nos besoins y compris ceux concernant notre avenir.
Notre sous-gagnance peut avoir de nombreux aspects, notamment le fait de ne pas reconnaître ses talents. Cela peut résulter de vivre en prenant des risques/sur le fil du rasoir en ne gagnant pas assez d’argent, en dépensant presque tout l’argent que nous avons, en évitant la prise de risque saine qui peut faire progresser nos vies et en ne prévoyant pas l’avenir. La sous-gagnance concerne aussi le fait de ne pas vivre à la hauteur de notre potentiel, en ne suivant ni nos rêves ni nos objectifs. Il s’agit de perdre espoir en  nous-mêmes.
Les symptômes de la sous-gagnance
SGA a défini douze symptômes de la sous-gagnance qui nous aident à savoir si nous souffrons de sous-gagnance compulsive. Au fur et à mesure que nous travaillons le programme, nous voyons notre conscience de ces symptômes s’approfondir et avec le temps, nous faisons l’expérience de nous en rétablir.
1 L’indifférence au temps – Nous remettons sans cesse à plus tard ce qui peut être fait le jour même, et nous n’utilisons pas notre temps pour notre vision et nos ambitions futures.
2 Le rejet des idées positives – Nous rejetons compulsivement les idées qui pourraient élargir nos vies, développer nos carrières et augmenter notre rentabilité.
3 Le besoin compulsif de vouloir prouver – Bien que nous ayons démontré, par le passé, nos compétences dans nos métiers et nos affaires, nous sommes conduits par le besoin de vouloir prouver à nouveau notre valeur et notre dignité.
4 S’accrocher à des biens inutiles – Nous nous attachons à des biens qui ne nous correspondent plus, tels que de vieux habits élimés et des appareils cassés.
5 Excès d’effort/Epuisement – Nous travaillons trop, nous nous épuisons, puis nous ne travaillons pas suffisamment, ou cessons totalement de travailler.
6 Bénévolat compulsif – Nous faisons trop souvent du bénévolat pour différentes causes, ou bien nous donnons notre travail sans contrepartie financière et sans que nous en obtenions un avantage en retour.
7 La sous-évaluation et la sous-tarification – Nous sous-estimons nos capacités professionnelles et la qualité de nos prestations. Nous avons sans cesse peur de demander une augmentation soit de notre salaire, soit de nos tarifs en pensant que la situation économique ne pourra le supporter.
8 L’isolement – Nous choisissons de travailler seul alors qu’il serait beaucoup plus profitable pour nous d’avoir des collègues, des associés, ou des employés.
9 Maladies liées à la Sous-Gagnance – Parfois de peur de prendre de l’importance et/ou de s’exposer, nous faisons l’expérience des maladies psychosomatiques.
10 La culpabilité ou la honte déplacée – Nous nous sentons mal à l’aise lorsque nous demandons ou quand on nous donne ce dont nous avons besoin ou ce qui nous est dû.
11 Ne pas donner suite – Nous ne faisons pas le suivi des opportunités, des pistes, des emplois qui pourraient nous être profitable. Nous commençons de nombreux projets et tâches et bien souvent nous ne les terminons pas.
12 La stabilité qui engendre l’ennui – Nous créons alors des conflits inutiles avec nos collègues, nos supérieurs hiérarchiques et nos clients, générant des problèmes ayant des conséquences financières.
Les multiples facettes de la sous-gagnance.
Un sous-gagnant est une personne qui « se cache de la vie ». Beaucoup d’entre nous se dissimulent dans le mécontentement concernant notre situation pendant des années. Nous faisons un travail qui nous permet de trouver un revenu mais qui ne nous satisfait pas vraiment. Bien que nous soyons peut être en colère ou déprimés par notre travail, nous nous sentons impuissants afin d’étudier d’autres options et d’agir pour nous permettre de changer, grandir et nous exprimer plus pleinement.
En tant que sous-gagnants nous vivons souvent dans un état de flou: un flou concernant le temps, l’argent, nos besoins, nos frais, à propos de nos échecs et même de nos réussites. Ce manque de clarté recouvre autant les bonnes choses de notre vie que les mauvaises.
Beaucoup d’entre nous ont les connaissances et une autorité certaine afin de fournir une prestation professionnelle de qualité mais nous nous dérobons compulsivement quand il s’agit d’effectuer la tâche requise et nous évitons de demander suffisamment d’argent afin de générer un avantage financier significatif. D’autres parmi nous, peuvent obtenir une très bonne rémunération pour leur travail mais ils ne gèrent pas efficacement leur trésorerie. D’autres encore, créent des situations d’antagonisme avec des clients et naviguent d’un conflit d’affaire explosif à un autre. Finalement, il y a ceux d’entre nous qui ressentent le besoin d’un autre cours, d’une qualification ou d’un diplôme supplémentaire, pour éviter d’agir sur la base de leurs connaissances, de leurs talents et de l’expérience qu’ils ont déjà acquis. Les formations et les qualifications peuvent être précieuses, des cours supplémentaires peuvent être essentiels et mériter un investissement en temps et en argent, mais pour des sous-gagnants compulsifs, leurs attitudes défaitistes symptomatiques, entravent leurs capacités à mettre à profit leur éducation et leur formation au profit de tout avantage financier. Nous demeurons incapables de solliciter un entretien, un poste ou une augmentation.
Même lorsque nous reconnaissons ces comportements d’auto-sabotage, nous ne comprenons pas la raison pour laquelle il n’y a qu’à peine suffisamment d’argent pour couvrir les frais. Comme le dit le proverbe : « Facturer trop peu, c’est comme manger de la soupe avec du monde ; vous êtes toujours occupé mais vous avez tout le temps faim ».
Parce que nous avons peur de nous rendre visibles – devenant plus affirmés et plus exposés - nous éprouvons des ressentiments envers les autres alors même que nos talents pourraient être mieux utilisés. C’est par exemple l’acteur qui en veut au public, le chef qui en veut aux clients de son restaurant ou le peintre qui en veut aux mécènes potentiels.
Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles beaucoup d’entre nous nient la nécessité d’un travail soutenu et aussi de faire preuve de bonne volonté afin de poser des actes.
Par conséquent, nous vivons une vie de qualité amoindrie, alors que nous pourrions vivre une vie de meilleure qualité. Une qualité supérieure requiert de la visibilité et de la présence.
 Pourquoi venons-nous à SGA ?
Nous venons à SGA parce que nos vies ne fonctionnent pas. Nous ne gagnons pas assez d’argent pour subvenir à nos besoins. Il se peut que nous nous sentions frustrés et insatisfaits dans notre travail. Il se peut que nous connaissions des crises chroniques et nous entamons des projets innovants qui tombent à l’eau. Nous ne savons pas quoi faire.
Lorsque nous entendons parler pour la première fois de SGA et que nous nous y intéressons, c’est habituellement au travers de l’identification avec les symptômes. Cette identification constitue la première étape du rétablissement d’une maladie qui a affecté nombre d’entre nous durant des décennies et qui a nous a fait perdre la maîtrise de nos vies, que nous l’admettions ou non.
Nous pouvons ou non être impliqués dans d’autres fraternités en douze Etapes. Si nous le sommes, alors ils ne mettent pas suffisamment l’accent en ce qui concerne notre sous-gagnance
Si nous ne sommes pas engagés dans une autre fraternité en douze Etapes lorsque nous arrivons à SGA, il se peut que ce soit la première fois que nous entendons parler de comportements addictifs, et dans ce cas de tout ce qui concerne la compulsion à se « cacher de la vie » et à avoir un comportement de sous-gagnant. Au bout du compte nous venons à SGA parce que nous nous sentons impuissants face à ces symptômes.
Qu’est ce que le rétablissement en SGA?
Le rétablissement en SGA implique de développer et d’exercer un muscle spirituel, qui est au cœur de tout programme de douze étapes. Ce qui est spécifique au rétablissement SGA c’est de développer aussi une vision de prospérité et d’avoir la bonne volonté d’agir avec fermeté afin de faire de cette vision une réalité grâce à une participation active à ce programme.
Le sujet du rétablissement c’est de se rendre visible d’une manière positive. Il s’agit d’être prêt à se présenter et à faire du bon travail – vouloir faire du bon travail et ne pas provoquer de difficultés ni pour soi-même ni pour les autres. Il s’agit de notre bonne volonté se rendre visible et de suivre de notre mieux le cap que nous nous sommes donnés.
En plus de nous adapter et de nous affirmer, le rétablissement nécessite de nous interroger sur ce dont nous avons besoin et d’accepter le fait de recevoir. Lorsque nous sommes employés par d’autres, le rétablissement nous permet de demander une augmentation, un poste, une promotion ou de plus grandes responsabilités. Au lieu d’accepter une offre d’emploi immédiatement, il se pourrait que nous disions : « Je dois rentrer chez moi et y réfléchir. » ou alors « j’ai besoin d’en parler à mon conseiller. » ; Si nous sommes travailleur indépendant, notre rétablissement nous donne la possibilité de demander un prix décent et de nous sentir pleinement autorisés à être rémunérés aux prix du marché. Cette capacité à accepter de recevoir nous amène à nous poser la question primordiale du rétablissement en SGA : « A quoi cela me sert-il ? ».
La sous-gagnance est un processus inconscient qui induit des habitudes et des schémas comportementaux qui sapent nos efforts. Alors que nous travaillons le programme afin de nous libérer d’un certain niveau d’inconscience, nous nous tournons vers un autre niveau de conscience en ce qui concerne nos gains et nos réussites. Nous commençons à voir la véritable qualité de nos vies avec une plus grande clarté. Cette première levée du brouillard peut être inconfortable, et même douloureuse. Néanmoins, tandis que nous commençons à nous interroger sur notre situation – et que nous nous posons la question : « Comment cela me sert-t-il ? » - nous nous affirmons et nous nous l’attribuons. Bien que nous puissions ne pas avoir de réponses immédiates ou constater des changements significatifs, le fait même de poser cette question est un signe clair que le rétablissement a démarré.
Qu’est ce qu’un emploi sous-gagnant ?
De nombreuses personnes nouvelles à sous-gagnants anonymes, posent la question suivante: comment pouvons-nous savoir si une offre de travail est un piège sous-gagnant ou une opportunité de commencer en bas de l’échelle et à grimper les échelons ? Bien sûr la réponse à cette question est hautement subjective. Parfois nous devons accepter un emploi afin de survivre et de pouvoir faire face à nos principales responsabilités concernant nous-mêmes et les autres. Si c’est le cas, alors les questions que nous devons nous poser deviennent les suivantes : « Qu’est-ce que je suis en train de faire pour promouvoir mon rétablissement ? Est-ce que je travaille mon rétablissement ? Y a-t-il des situations que je peux changer ? Est-ce que je prends des mesures, si petites soient-elles, pour intégrer les outils de SGA dans ma vie ? Que nous travaillions pour survivre ou que nous gagnons de fortes sommes d’argent, ce que nous avons besoin de faire c’est  nous interroger sur notre participation au programme.

Comment est ce que SGA marche ?
SGA est focalisé sur le fait de sortir les gens d’une grotte expérientielle. Les conséquences de la sous-gagnance ne sont pas illégales.
Il n’y a aucune autorité qui va nous mettre en état d’arrestation ou saisir notre compte en banque parce que « nous nous cachons de la vie ». La sous-gagnance traite de la difficulté que nous avons à nous mettre en action et SGA se concentre sur l’aide à faire exactement cela. Le programme fonctionne lorsque nous le travaillons.
Une métaphore utile c’est de penser à SGA comme une chaise à quatre pieds. Les quatre pieds de la chaise sont les réunions, le travail d’étapes, les outils SGA et le service. Travailler le programme ne se réalise pas par la seule participation aux réunions. Il s’agit de travailler les douze étapes avec un parrain/une marraine (ou un partenaire d’Etapes, ou groupe d’étude des Etapes) s’il n’y a pas de parrain/marraine disponible.
Nous nous demandons : « Est-ce que je travaille les étapes ? Est-ce que j’ai un parrain ? Est-ce que j’utilise les outils ? Est-ce je prends du service au bénéfice d’autres membres ou de la fraternité ? En SGA il existe six outils qui sont spécifiques à notre programme : l’enregistrement de son temps (feuille de temps), les réunions d’actions, la conscience de ce que nous possédons, les feuilles d’objectifs, et les économies. Nous utilisons ceux-là conjointement à tous les outils principaux de tous les autres programmes de douze étapes : les réunions, le parrainage/marrainage, le service, la communication, et l’étude de la littérature des programmes. Tandis que nous nous engageons sur tous ces sujets, nous développons notre contact avec une Puissance Supérieure à nous-mêmes.
Cultiver cette relation avec une Puissance Supérieure associée aux autres aspects du travail du programme, nous extrait doucement d’une conscience basée sur la privation et nous amène à une conscience fondée sur la prospérité, d’une vie d’inaction à une vie dans laquelle nous allons jusqu’au bout de nos actions tendues vers une vision plus grande. Nous réalisons cela, une étape à la fois, avec le soutien de la fraternité.


Comment démarrons-nous notre participation dans le programme SGA?
La façon de démarrer dans le programme SGA c’est de participer aux réunions et de commencer à comptabiliser notre temps. Participer aux réunions développe notre processus de rétablissement dans son ensemble. Comptabiliser notre temps sur les feuilles de temps nous confronte à notre habitude de vivre dans le flou, cela nous permet de commencer à être lucides, à nous rappeler ce que nous avons réalisé et ce que nous n’avons pas fait. Tandis que nous apprenons à tenir des comptes écrits  sur la façon dont nous dépensons cette ressource limitée, nous obtenons beaucoup de clarté, ce qui nous est grandement nécessaire. C’est ce que l’on appelle « une sobriété dans le domaine du temps ».
Le système ou le formulaire que nous utilisons – qu’il soit manuscrit, informatisé ou informel - n’est pas important. Ce qui est important c’est la mise en pratique décontractée mais régulière d’un inventaire de ce que nous faisons de notre temps. L’information est instructive. Après quelque temps, nous identifions des schémas comportementaux. Nous voyons clairement ce que nous faisons en réalité des heures de nos journées et des journées de nos semaines. Nous voyons combien de temps nous consacrons à ces objectifs que nous avons annoncés et définis et combien de temps nous avons passé à faire d’autres choses – une autre course au supermarché, trois heures de travail bénévole, le tri de cette boîte de vieilles photos, téléphoner à un vieil ami et bavarder avec lui, naviguer sur internet. La liste est sans fin et varie pour chacun d’entre nous.
La comptabilisation du temps montre aussi clairement combien de temps nécessite la réalisation de chaque activité pour chacun d’entre nous. Dans certains cas nous surestimons et dans d’autres nous sous-estimons le temps nécessaire.  Comme un remorqueur, ces pratiques nous guident hors du brouillard : le flou chronique qui a gâché l’utilisation de notre temps et freiné notre prospérité. Sans cette conscience, nous tentons de trouver un chemin sur le terrain complexe de la vie dans un brouillard épais. La comptabilisation du temps éclaire le chemin et nous permet de voir et de prendre conscience à la fois ce que nous avons réalisé ou pas. Voir et prendre conscience des deux est essentiel pour notre rétablissement.
   
Travailler les douze Etapes et le parrainage en SGA
Un parrain/une marraine est quelqu’un qui a travaillé les douze Etapes et qui est disposé à nous guider dans notre rétablissement. Un parrain nous aide à nous guider dans l’orientation de notre évolution en utilisant les douze Etapes. Le parrainage/marrainage est fondé sur l’idée que quiconque a travaillé les douze Etapes dans d’autres programmes de douze Etapes peut parrainer le rétablissement d’un nouveau. Une telle personne apporte une expérience précieuse et il lui suffit de l’appliquer à la sous-gagnance.
C’est avec les étapes Une, Deux et Trois que le voyage commence. Nous nous confrontons et nous admettons notre impuissance face à la sous-gagnance, nous prenons la décision de remettre nos revenus et nos réussites aux soins de Dieu tel que nous le concevons. Nous recherchons la bonne volonté. Nous demandons à être guidé par quelque chose qui soit au-delà de notre volonté déchaînée, afin d’apporter la stabilité économique et finalement la prospérité dans nos vies. Pour nombre d’entre nous, cette idée est une révélation. Tandis que nous continuons de travailler le programme SGA et que nous parvenons à une prospérité accrue cela devient plus facile pour nous d’affirmer : « C’est plus le succès de Dieu que le mien ! ».
Des Etapes Quatre à Sept, nous procédons à un examen approfondi et minutieux de nous-mêmes, admettant les domaines dans lesquels nos défauts de caractère ont contribué à notre sous-gagnance. Nous procédons à un inventaire, le plus courageux possible de nous-mêmes et nous le partageons avec un parrain ou un co-parrain. Nous identifions les principaux problèmes en nous, qui ont contribué à notre sous-gagnance. Ensuite nous demandons de lâcher prise et à ce qu’ils soient éliminés.
Une fois que nous avons fait notre inventaire honnêtement et avec compassion, nous sommes prêts à aborder les sujets des amendes honorables à ceux que nous avons lésés et travailler aux Huitième et Neuvième Etapes. Nous recherchons d’abord les personnes et les relations que nous avons pu léser. Avec l’aide de notre parrain ou de notre partenaire d’Etapes nous procédons à la réalisation des amendes honorables, pardonnant les autres et nous-mêmes afin de pouvoir aller de l’avant. Lorsque nous faisons nos amendes honorables nous prenons une responsabilité nouvelle envers nos actions passées. Nous nous libérons des erreurs qui nous avaient maintenues au passé – dont pour certaines, nous avons pu en être conscients ou non – qui nous ont accablé et ont bloqué notre capacité à accueillir une prospérité accrue. C’est un double processus d’acceptation de notre responsabilité et aussi de nous pardonner nous-mêmes. Chacune de ces étapes nous procure un sentiment nouveau d’honorabilité et la possibilité de permettre aux bonnes choses d’entrer dans nos vies.
   
Les étapes Dix, Onze et Douze apportent une structure pour continuer ce que nous avons entamé dans les huit Etapes précédentes. Les Etapes entretiennent l’honnêteté avec nous-mêmes. Elles nous rappellent de nous rapprocher d’une Puissance Supérieure à nous-mêmes pour nous guider et elles nous encouragent à partager avec les autres, tant sur notre propre expérience que ce qui nous a été si généreusement donné.       
Quelles sont les promesses de SGA?
Dans le rétablissement fondé sur les douze étapes, nous apprenons que la compréhension particulière des événements de notre passé ne nous sert à rien. En d’autres mots, les causes de notre sous-gagnance que nous avons été amenés à croire et à accepter ne vont pas nous aider à changer nos vies. Tandis que nous travaillons avec d’autres dans le programme, nous apprenons à nous libérer de notre passé et à nous concentrer sur le présent, le futur, sur nos étapes d’action et notre vision.
Nous commençons à nous accepter avec compassion et à croire que nous méritons de nous réaliser de manière plus importante et avoir une vie plus prospère. A la suite de notre travail de tous les aspects du programme une vision élargie de nos vies commence à émerger. Nous commençons à mieux nous connaître et nous pensons à utiliser nos véritables talents. Nous nous autorisons à désirer davantage de la vie et nous devenons enclins à entreprendre les actions nécessaires pour sa réalisation. Comme résultat, nous devenons capables de donner plus aux autres et à nos proches, contribuant à quelque chose de plus grand que nous. Il a été dit que nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même conscience que celle qui les a créés. Par le travail des Etapes, l’utilisation des outils et en prenant du service, un changement de conscience se produit. Nous éprouvons plus de gratitude, une plus grande paix d’esprit et l’acceptation de nous-mêmes. C’est comme si nous nous éveillons d’un sommeil profond à une nouvelle vie davantage réalisée.
     

Les outils de sous-gagnants anonymes

1 Comptabilisation du Temps – Nous devons être conscients de la façon dont nous dépensons notre temps. Nous tenons une comptabilisation écrite de notre temps afin d’accroître notre prise de conscience, rester concentré sur nos objectifs et sur les actions nécessaires pour les atteindre.
2 Les Réunions – Nous assistons régulièrement à des réunions SGA afin de partager notre expérience, notre force et notre espoir afin de nous aider nous-mêmes et d’autres à se rétablir de la sous-gagnance.
3 Le Parrainage – Nous recherchons activement le parrainage de quelqu’un qui a travaillé les douze Etapes - dans n’importe quel programme - et qui est disposé à nous guider dans notre rétablissement.
4 La Conscience de nos Possessions – Nous nous débarrassons régulièrement de ce qui ne nous sert plus de façon à nourrir la conviction que la vie est abondante et que nous serons capables de subvenir à nos besoins.
5 Le Service – Prendre du service est vital pour notre rétablissement. C’est au travers du service aux autres et à la fraternité que nous conservons ce qui nous a été donné si généreusement.
6 Les Pages d’Objectifs – Nous nous fixons des objectifs pour tous les aspects de notre vie, nous les écrivons, mesurons leurs évolutions et nous nous récompensons lors de leurs réalisations.
7 Les Réunions d’Action – Nous organisons des réunions d’action avec d’autres membres de SGA pour discuter de nos préoccupations concernant nos revenus et pour générer des actions qui apporteront plus de prospérité dans nos vies.
8 Un Partenaire d’Action – Nous nous relions régulièrement à des partenaires d’action pour devenir responsable de nos actions, en ayant des échanges avec la même personne sur le long-terme, et pour être soutenu entre les réunions.
9 La Solvabilité – Nous ne nous endettons pas un jour à la fois. L’endettement mène à la sous-gagnance.
10 La Communication – Nous contactons d’autres membres SGA pour être soutenus, réduire notre isolement et renforcer nos engagements d’action.
11 La Littérature – Nous lisons de la littérature Douze Etapes afin de renforcer notre compréhension de la maladie compulsive et du processus de rétablissement.
12 L’Epargne – Epargner de l’argent démontre la foi que nous avons en l’avenir et l’acceptation du fait que l’argent est un outil vital pour notre prospérité. Nous créons et suivons un plan d’épargne à l’échelle de nos moyens quels qu’ils soient.